Véritable porte d’entrée de la Toscane, Pise est célèbre pour sa tour penchée aussi belle qu’intrigante. Toutefois, les monuments qui l’entourent méritent eux-aussi une visite approfondie.

La ville se résume en un seul site emblématique, le Duomo. Il comprend sur la même esplanade la cathédrale, le baptistère, la tour penchée, un cloître et un musée. Mais attention, c’est un lieu très touristique. Les tour-opérateurs européens y déversent chaque jour des autocars entiers. Privilégiez donc les heures creuses et réservez en haute saison votre pass à l’avance sur le site officiel.

En arrivant par le Nord, il faut traverser le marché touristique, ce qui m’incite à accélérer le pas. Passage vite oublié lorsque j’arrive sur la place du Duomo, tout simplement éblouissante. Les monuments sont entourés d’une pelouse impeccable, qui contraste avec la blancheur immaculée du marbre de Carrare. Rien d’étonnant à ce que l’agora soit surnommée la Piazza dei Miracoli. L’angle de la tour penchée représente déjà un prodige en lui-même. Mais je crois, qu’en considérant l’ensemble du site, les anges n’auraient fait plus bel ouvrage.

Passons aux choses sérieuses. Comptez tout de même 18€ rien que pour gravir la tour. À cette somme, vous devrez ajouter quelques euros pour combiner les autres monuments. Ceux-ci ont l’avantage d’être moins fréquentés, les groupes n’ayant pas le temps de tous les faire. Notez que la cathédrale est gratuite mais nécessite toutefois de prendre un ticket.

Après la queue pour le billet, il faut faire celle des vestiaires. En effet, aucun effet personnel n’est autorisé en haut de la tour, sûrement une histoire de sécurité et de poids. Seul votre appareil photo est accepté. De là, il faut faire vite car vous ne disposez que de 30 minutes pour gravir les 293 marches, admirer le paysage, puis redescendre au pas de course. Asthmatiques s’abstenir. Mais que c’est beau ! On distingue les Apennins d’un coté, la côte de l’autre, mais surtout le toit de la cathédrale au premier plan. Ça penche bien plus en bas qu’en haut, mais on vous expliquera tout cela sur place. Les garde-corps au sommet restent cependant justifiés.

Une fois redescendus sur Terre, je vous conseille d’aller admirer les voûtes de la cathédrale. Le sol est recouvert de fresques en marbres, véritable marqueterie à l’échelle monumentale. L’ambiance céleste est palpable.

Juste en face, le baptistère est gi-gan-tesque même s’il s’avère un peu austère. J’ai cependant apprécié les vues qu’il offre sur le porche de la cathédrale.

Enfin pour ma part j’ai choisi de terminer ma journée par une promenade dans le cloître. Il fallait que je médite un peu sur autant de chefs d’œuvre. Comment les hommes ont-ils édifié tout cela ?

Dire que j’ai un « penchant » pour la ville de Pise serait exagéré. Toutefois, il faut admettre que l’afflux touristique est justifié par la beauté exceptionnelle du site. Je vous conseille donc d’y passez une journée mais pas plus.

Accès :

Par la route ou par les airs, on arrive souvent en Toscane par la ville de Pise. Son aéroport international est le plus grand de la région. Il a la particularité d’être très proche du centre, permettant de rejoindre la gare centrale en 20 minutes de marche. De là, vous pourrez prendre un train direct vers Viareggio, Lucques, Livourne, Pistoia, Prato et bien sûr Florence (1h de trajet). Depuis Bordeaux, seule la compagnie Volotea propose un vol direct, cela trois fois par semaine d’avril à septembre.

http://www.volotea.com/fr

Rendez-vous très vite pour découvrir d’autres villes toscanes.

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